Le blog de Camille et Adrien

Fin mars, à l'occasion d'un déplacement professionnel, nous avons eu l'occasion de monter à Orléans. Durant trois jours nous avons donc pu visiter et découvrir l'ancienne capitale du royaume de France.

Nous nous sommes ainsi baladés dans l'ancien centre historique, à travers les rues pavées, au milieu des maisons à colombages et autres témoignages du passé.

Et comme la ville en est indissociable, nos pas nous ont forcément mené jusqu'à Jeanne d'Arc qui y joua un rôle décisif, le 8 mai 1429, en délivrant la ville du siège des Anglais durant la guerre de Cent Ans. Notre première rencontre fut avec sa statue de bronze dressée sur la place du Martroi.

De la statue et de la place nous arrivons rapidement à la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans.

À l'intérieur du monument se trouvent plusieurs chapelles dont une consacrée à Jeanne d'Arc.

En février nous sommes retournés en Camargue. L'occasion de faire quelques photos l’oiseau emblématique de ces zones humides : le flamant rose.

La Camargue est en effet la seule région de France où ces oiseaux grégaires nichent et l’un des seuls lieux au monde où le flamant rose revient pondre chaque année depuis 1969.

Pour conclure les précédents pots consacrés à notre voyage en Estonie et en Finlande, voici quelques photos en vrac. D'abord d'Estonie.

Puis d'Helsinki.

Pour finir, une photo de la lune prise pendant une veillée à l'écoute du chant des loups, en Estonie.

L'une des visites à faire à Helsinki est Suomenlinna !

Il s'agit d'une forteresse maritime habitée, construite sur huit îles d'Helsinki, et classée sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO. La Suède, qui détenait alors une grande partie de l'actuelle Finlande, en commença la construction en 1748 comme protection contre l'Empire russe.

Suomenlinna est maintenant l'une des principales attractions touristiques d'Helsinki. En particulier, le Musée de la guerre qui expose le sous-marin Vesikko (visitable en saison mais pas à la période où nous y étions, et dont le nom signifie « Vison »).

En plus des équipements militaires, Suomenlinnan compte quelques maisons en bois colorées

Ainsi qu'une Église. À l'origine une Église orthodoxe à cinq bulbes pour la garnison des troupes de Russie, elle fut convertie en une église évangélique-luthérienne pendant les années 1920. Une des particularités du bâtiment est que son dôme central est également utilisé comme phare.

Parmi les autres choses à voir sur les îles qui constitue la forteresse, des cales sèches encore en activité :

La tombe d'Augustin Ehrensvärd, ingénieur-architecte en charge des travaux de construction de la forteresse.

En face de Tallinn, de l'autre côté de la mer Baltique, se trouve Helsinki. Ainsi, après notre escapade dans les forêts estoniennes et deux heures de ferry, nous avons posé les pieds dans la capitale finlandaise.

Puis, pendant 4 jours nous avons arpenté les rues de la ville à la découverte de ses curiosités. Notamment la gare :

La cathédrale luthérienne, qui est aussi le symbole de la ville :

La cathédrale Ouspenski en briques rouges :

Le jardin botanique de l'Université :

L'église Temppeliaukio, construite dans les années 60, en pierre de granit :

Le musée nationale de Finlande :

Et diverses autres curiosités.

En dehors de l'observation des animaux et des balades en forêt, nous avons également fait du tourisme un peu plus « urbain » lors de notre deuxième voyage en Estonie.

Tout d'abord la ville d'Haapsalu, et notamment sa gare, construite en 1905 pour accueuillir le Tsar Nicolas II durant ses vacances d'été. Elle n'est plus en fonction mais a été parfaitment restaurée et abrite aujourd'hui le musée du train estonien.

Le manoir de Sagadi, un petit château estonien situé dans le parc national de Lahemaa et datant du XVe siècle. À la décoration parfois... douteuse.

Et enfin une nouvelle fois Tallinn.

Le beffroi de l'Hôtel de Ville

La cathédrale Alexandre Nevsky

La maison Stenbock (Stenbocki maja), sur la colline de Toompea, siège officiel du gouvernement de l'Estonie éclairée aux couleurs de l'Ukraine.

L'objectif de notre 2e incursion en Estonie était d'observer les animaux en liberté. Pour cela il fallait d'abord aller les trouver dans leur habitat naturel, c'est-à-dire en forêt (principalement).

Ainsi, pendant cinq jours, nous avons arpenté différents chemins forestiers, certaines fois juste pour le plaisir de la balade.

Nous nous sommes notamment promenés dans une forêt primaire, c'est-à-dire jamais exploitée par l'homme. Et comme les Estoniens font les choses bien, un chemin artificiel a été aménagé sur certaines parties de celle-ci pour en faciliter la découverte.

Nous nous sommes aussi promenés dans des forêts exploitées.

Et comme les animaux ne sont pas tous en forêt, par exemple les oiseaux migrateurs, nous avons aussi fait quelques balades et observations en bord de mer.

Voire en mer. En effet, à l'Ouest du pays se trouve plusieurs îles. À proximité de l'une d'elle - l'île Saarnaki - vivent des phoques que nous avons essayé de voir. Malheureusement, à cause du mauvais temps, ils étaient partis se mettre à l'abri ailleurs. En remplacement nous avons randonné sur les îles Saarnaki et Hiiumaa.

Notre dernière promenade en Estonie, avant de partir pour Helsinki, s'est déroulée dans la tourbière de Viru, au Nord-Est du pays. Deux façons de la parcourir : par le sentier aménagé et / ou en raquette (nous avons pratiqué les deux) jusqu'à une tour d’observation qui permet d’apprécier le paysage.

À noter qu'en été les Estoniens piquent des têtes dans les poches d'eau qui parsèment la tourbière, et qu'en hiver ils y font du patin à glace.

Nous y étions déjà allé en mars, nous y sommes retouné en ce mois d'octobre : en Estonie !

En début d'année nous avions surtout visité les deux principales villes de ce pays Balte : Tartu et la capitale Tallinn. Cette fois-ci notre objectif était de parcourir quelques parcs nationaux du pays afin notamment d'y observer les animaux, à commencer par l'ours brun.

C'est ainsi que nous avons pu observer de nombreux oiseaux en début de migration vers le sud : des hérons, des oies, des canards...

Des oiseaux non-migrateurs, et pas toujours identifiés hormis différentes variétés de pics-verts.

Des mammifères ruminants tels que des chevreuils et - plus « spectaculaires » - des élans.

Un animal... que nous ne connaissions pas : le chien viverrin, ou chien martre ou encore Raccoon dog par les Anglais (soit littéralement « chien raton laveur »).

Cette espèce de mammifères carnivores, originaire de l'Asie de l'Est et importé en Europe  et en Russie pour sa fourrure, ressemble effectivement beaucoup à un raton laveur. Il appartient cependant à la famille des canidés. C'est donc bien un chien, dont il est le seul représentant à hiberner.

Enfin, l'objet principal de notre voyage : l'ours brun. Nous en avons vu deux, lors d'une soirée et d'une nuit mémorable dans une cabane pour le moins rustique en pleine forêt. L'un des ours est passé plusieurs fois devant la cabane, s'est même arrêté pour vivre sa vie d'ours pendant plusieurs minutes... avant d'être chassé par des sangliers.

La forêt et la nuit aidant - ou n'aidant pas plutôt - il n'a pas été possible de prendre des photos. La seule que nous avons est celle prise par la caméra nocturne de la cabane.

Le 16 juillet le Tour de France passait à Yssingeaux et au Puy-en-Velay. Nous y étions !

L'attente fût un peu longue, jusqu'à ce que les premiers coureurs arrivent.

Suivis du peloton.

Et, 10 minutes encore après, de 3 coureurs qui essayaient de relier la ligne d'arrivée dans les temps.

Nous voilà en route pour la dernière étape de notre périple balte. Après Tartu, la capitale culturelle nous prenons une dernière fois la route, pour remonter encore plus au Nord, en direction de Tallinn, la capitale estonienne.

Avant d'y arriver nous faisons toutefois halte, deux foix. La première pour contempler les sources bleues de Saula (Saula Siniallikad). La deuxième pour voir le  « puits aux sorcières » de Tuhala (Tuhala nõiakaev). Une source karstique connue pour avoir régulièrement un débit particulièrement élevé, jusqu’à 100 litres d’eau par seconde en période de crue.

Après quoi nous arrivons dans la capitale de l'Estonie : Tallinn !

Pendant 2 jours nous avons donc parcouru rues et ruelles afin de visiter cette 3e capitale et d'en découvir les différents monuments. Notamment :

• Le Château de Toompea, situé sur la colline du même nom, qui abrite aujourd'hui le parlement national ;

• La rue Lai - ou rue large - dans laquelle se trouve entre autres l'église Saint-Olaf (dont le clocher culmine à 123,80 m) et la maison des 3 frères (les bâtiments jaune, vert et ocre de la photo) ;

• La cathédrale orthodoxe Alexandre-Nevski ;

• La rue de la Jambe-Courte (il existe bien entendu une rue de la Jambe-Longue) ;

• Les empreintes présentes dans les trois capitales baltes, et qui commémorent la Voie Balte (Baltic Way), la chaîne humaine qui, en 1989, rassembla plus de 2 millions de personnes (1/3 de la pomulation des 3 pays) de Vilnius à Tallinn, en passant par Riga (687 km en tout) pour demander l'indépendance des pays baltes ;

• Des églises...

C'est donc ici que se termine ce voyage à la découverte des Répubiques baltes. En attendant l'inspiration pour le prochain.